Travailler heureux c’est possible, mieux, c’est un atout pour l’entreprise.
En effet, selon une récente étude, 89% des collaborateurs sont plus motivés au travail quand l’employeur prend en considération le bien-être physique et mental au bureau. Pour favoriser ce bien-être au travail, les CHO, «Chief happiness officer», ont désormais le vent en poupe !
Concrètement, pour faut-il investir dans le bien-être des salariés ?
Parce que les différentes études menées sur le sujet montre que l’entreprise a tout à y gagner !
Voyez plutôt :
- Créativité : +300%¹
- Productivité : +12%³
- Ventes : +37%4
- Accident du travail -37%2
- Absentéisme : -37%5
Grands groupes ou petites entreprises ?
Le bien-être au travail concerne toutes les entreprises !
Les plus grands groupes embauchent souvent en interne leur « CHO » dit aussi «responsables de l’expérience salarié» ou encore « feel good manager ». Mais les start-up, PME ou TPE peuvent faire appel à des Chief Happiness Officer externalisés qui leur proposeront des services adaptés à leur structure et à leurs besoins.
Un CHO, ça sert à quoi ?
Contrairement à l’idée parfois reçue, le CHO n’est le G.O. de l’entreprise ! Il n’est pas non plus le directeur en chef des apéros et autre pot de départ !
Son objectif :
Rendre chaque jour l’entreprise plus agréable pour chacun et ainsi améliorer les performances individuelles et collectives.
Sa mission :
- Améliorer les relations dans l’entreprise en travaillant sur la qualité et la fluidité des communications internes.
- Anticiper et désamorcer les sources de conflits grâce au dialogue et à la mise en oeuvre, parfois, de nouvelles méthodes de management.
- Développer une ambiance de travail positive et enthousiaste où chacun se sent bien.
- Favoriser la création des liens entre les personnes pour engager un esprit solidaire et susciter un attachement à l’entreprise.
Un CHO ça fait quoi ?
Souvent doté d’une formation RH, formation de coach en entreprise, de management, le CHO débute généralement ses missions par une phase d’analyse de l’organisation de l’entreprise, des liens hiérarchiques, des comportements.
A partir de cette étape, il peut proposer un plan d’actions qui s’inscrivent dans une mission d’accompagnement conseil.
Soit il intervient tout au long de l’année sur les différents leviers du bien-être (ambiance, équipement de bureau, décoration, style de management, etc.), soit il répond à une problématique identifiée reposant sur :
- une culture d’entreprise faible,
- un taux d’absentéisme important,
- manque de fidélité à l’entreprise,
- baisse de la productivité,
- manque d’engament des salariés,
- mauvaise circulation de l’information,
- aménagement des locaux,
- etc.
Aux côtés de la direction comme de l’ensemble des collaborateurs, le Chief Happiness Officer est un atout pour la performance des entreprises et le mieux-être de tous. A bon entendeur !
Sources :
¹ Lyubomirsky& King, 2010
2 Malakoff Médéric Janvier 2018
³ Universityof Warwick, 2014
4 Anchor, 2010
5 Gallup, 2012